ABK CLIMBING:

 

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ABK is born in the United States, California beach………. Non,… on la refait.

 

ABK n’a rien d’américain, d’ailleurs ses fondateurs sont plutôt très mauvais en langue et mangent très peu de chewing-gum, en fait, ABK est né dans les Alpes, dans un petit hameau du 38, à Grenoble.

Premiers virages, mauvaises rencontres et première entreprise :

Les débuts se font dans un club de varappe voironnais, ou trois des fondateurs, Nicolas, Hugo et Daniel, alors âgés de 13 petites années, se sont  croisés. Après quelques métrés en compétition, quelques résultats mais surtout pas mal d’échecs, quelques voyages, quelques études et  conneries par ci par là, ces trois compères eurent la bonne (ou mauvaise) idée de bâtir à la force de leurs petites mains, une salle de bloc privée sur la ville de Grenoble, Ablok.

Ce fut le premier mauvais choix de leur carrière qui allait les amener à créer ABK, il y a de ca 10 ans.

Les 3 gugusses loin d’être de fines lames, ont malgré tout réussi ce premier exercice d’entrepreneur, de manière « pas pire » (comme disent les lyonnais), la salle se lance bien (depuis elle se porte comme un charme) puis vint la phase 2 des rencontres.

 Deuxième mauvais virage et mauvaises rencontres :

Les rencontres ont lieux à la salle (Ablok), un graphiste grimpeur également, mais le genre un peu brillant mais pas trop pénible et un vendeur de chiffon plutôt bon vendeur un peu touche à tout,  pour le coup pas grimpeur du tout. Bref, peut être les deux seules personnes un peu dans le coup pour faire du chiffon et du design. Ce nouveau club des cinq formé à présent donc de, Nicolas, Hugo, Daniel, François et Stéphane, se met en tête de monter une marque de vêtements, dans un premier temps pour grimpeur, puis dans un second temps aux sportifs en tout genre avec le même spirit (curling, wingsuite, pétanque, hulahoop, jumpline, slackline,…).

La boucle était bouclée, les ennuis allaient vraiment démarrer, du travail, des soucis ….. Bref un cocktail pas forcement apprécié par le groupe …..

Les premiers tests se font au sein de ABLOK, apprentissage des bases du stylisme, gestion de production, gestion de la logistique, de la communication, le tout en mode accéléré et en mode on fait ce qui nous plait, on voit après… bref, une méthodologie de travail qui sort un peu du cursus classique mais qui semble avoir porté ses fruits.

Après, très vite la machine s’est emballée, entre deux ou trois idées  plus stupides les unes que les autres, quelques entrées dans de grosses et belles chaines, la marque commence à s’exporter. Premier pays le japon, puis la suisse, l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre,….

En résumé, du boulot multiplié par 10, des soucis multipliés par 30, pour les fondateurs et les nouveaux entrants dans la boite …

C’est ainsi que depuis 5 ans maintenant, la fine équipe de copains, poursuit son histoire, entourée par son team de sportifs fidèles pour la plupart depuis le début.

Le pire dans cette histoire c’est que ces bras cassés du travail ont réussi leur pari puisque la marque existe « toujours » et qu’elle semble être appréciée par de plus en plus de monde et cela un peu partout sur le globe. (Mais ca, c’est parce que les gens ne connaissent pas personnellement les fondateurs, ….. moi je les connais et entre nous, hé hé …. )    

 

 

Coronavirus : la marque de vêtements iséroise ABK met la clé sous la porte

 

C'était une entreprise 100% iséroise, créée à Voiron en 2009. La marque de vêtements pour l'escalade ABK a cessé son activité début septembre, après 11 ans d'existence. La société, fragile économiquement, n'a pas réussi a se relancer après deux mois d'arrêt pendant le confinement.

L'histoire était belle : trois amis d'enfance de Voiron s'étaient lancés dans le secteur du textile en 2009 et avaient créé la marque ABK, une marque de vêtements pour pratiquer l'escalade. Mais, comme d'autres entreprises, elle n'a pas survécu à la crise économique liée au coronavirus. ABK a dû mettre la clé sous la porte début septembre. 

ABK était implantée dans douze pays

En 11 ans, l'entreprise s'était bien développée. Implantée dans 12 pays, "on réalisait 65% de notre chiffre d'affaires à l'étranger", précise Hugo Allard, l'un des fondateurs. Un chiffre d'affaires qui atteignait 1,5 million d'euros par an. Six personnes y travaillaient, sans compter les collaborateurs qui s'occupaient de la marque à l'international. Pourtant, le secteur de l'escalade est en plein développement, et donc très compétitif. "Mais en tant que pratiquants nous-mêmes, on trouvait qu'il n'y avait pas grand chose pour la partie jeune de l'escalade, il y avait un créneau manquant", révèle Nicolas Cecconi, l'un des autres fondateurs. 

Peut-être des repreneurs pour ABK 

L'équilibre économique trouvé par les gérants restait tout de même fragile. "Dans le textile, il y a besoin de beaucoup de fonds pour financer les collections. Il faut ensuite pré-financer tout ce qui a été acheté par les magasins, longtemps à l'avance", regrette Hugo Allard. L'entreprise vivait, mais n'avait pas de quoi surmonter un élément externe nommé... coronavirus. 

"L'escalade est l'un des nouveaux sports qui sera aux Jeux olympiques de Tokyo"

La machine s'enraie : la France est confinée, ABK aussi. Tout s'arrête. A la sortie du confinement, Nicolas et Hugo vont voir les banques pour demander les aides mises en place par l'Etat. Mais tout leur est refusé, du fait de leur situation fragile. "A partir de là, après trop de mois d'arrêt, on ne pouvait pas continuer", avoue Hugo. 

Les deux amis espèrent maintenant une chose : que la marque qu'ils ont créée continue à vivre, avec l'aide d'autres personnes. "Il y a des personnes intéressées, rien n'est fait pour l'instant. Mais l'escalade est l'un des nouveaux sports qui sera aux Jeux Olympiques de Tokyo, même s'ils ont été décalés", ajoute Hugo. En attendant, eux sont retournés travailler dans leur salle d'escalade de blocs qu'ils avaient monté avant de partir sur ABK. Peut-être qu'ils repartiront sur un autre projet dans quelques temps. Mais pas tout de suite. 

Lise Dussaut

Lise DussautFrance Bleu La Rochelle